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2010
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in Mohamed chafik Gouja (coordination scientifique), actes du colloque Arts et musiques tunisiens, dimensions arabo-musulmanes, africaines et méditerranéennes, l’Empreinte maghrébine, Gabès, février 2014, éditions université de Gabes-ISAMG-EASYER, 2014, pp.151-176,.
2016, Patrimoine Matériel et Immatériel, formes et perspectives de développement,
L'article explore les questions relatives au patrimoine dans la ville de Tunis en tant que dispositif d'intervention et de réflexion. Intentionnellement destiné à expulser les débats en dehors des cercles universitaires pour sensibiliser un public large, il s'appuie sur les écrits pionniers en la matière.
2008, Les Cahiers d’EMAM
Publié dans : Perspectives. La Revue de l'INHA (rubrique Débats), 2006-3, p. 364-378.
2017, Perspective. Actualité en histoire de l'art
2015
Cet article se propose de caractériser l'oeuvre architecturale et urbaine de la période de la reconstruction, un legs qu'a connu la Tunisie à une période donnée et dans un contexte spécifique, celui de l'Après guerre. En effet, cette architecture est distinctive vu son émergence dans un contexte historique, économique et social caractéristique d'une époque déterminante dans l'histoire de l'architecture tunisienne, allant dans une première phase de 1943 jusqu'à 1947 puis poursuivie jusqu'à l'Indépendance en 1956. Il fallait impérativement, suite aux bombardements et à l'état critique auquel était confronté le pays, reconstruire les villes tunisiennes, reloger la population sinistrée et créer de nouvelles zones, qu'elles soient commerciales, industrielles, d'éducation ou de plaisance. Dans cette optique, l'Etat fait appel à l'architecte Bernard Zehrfuss pour établir un état des lieux de la situation du pays et pour mettre en route un plan d'action, visant la mise en place d'études urbaines et architecturales pour reconstruire le pays. Zehrfuss rassembla, pour cela, plusieurs architectes dont Jason Kyriacopoulos, Jacques Marmey, Jean Le Couteur et plusieurs autres. L'intérêt de l'équipe d'architectes reconstructeurs à offrir une architecture consciencieuse de son environnement et de son usager, est très explicite dans leurs discours. En effet, l'équipe de Zehrfuss, même si issue d'une formation académique à l'école des Beaux-arts de Paris, prônait parfaitement les idéaux du mouvement moderne, notamment ceux de Le Corbusier, en essayant d'appliquer dans plusieurs cas, les recommandations de la Chartes d'Athènes et en s'intéressant aux éléments générateurs de l'ambiance, tels que la lumière, l'air et le son. Ainsi, nous remarquons dans l'oeuvre de la Reconstruction, en plus de cette vague de modernité, un mimétisme, né du paysage architectural présent sur le territoire qu'il soit au nord ou sud du pays. Certains parlent d'une architecture « tunisienne », qui porte l'identité ou les caractéristiques propres aux éléments architecturaux locaux. Il s'agit d'une architecture blanche, pure, sans ornementation, exécutée avec les matériaux disponibles comme les moellons, les briques creuses, le plâtre, la chaux hydraulique ou grasse, et la main d'oeuvre tunisienne, experte dans les techniques de constructions locales qui sont rapides et peu coûteuses dans leur mise en oeuvre. Quelles sont les caractéristiques ainsi de cette architecture née dans un contexte spatiotemporel spécifique ? Et d'ou tire-t-elle son cadre référentiel faisant d'elle une oeuvre particulière?
2017, Revue al sabil
La conservation du patrimoine architectural est entravée par plusieurs handicaps dont le plus sérieux est causé par la disparition des savoirs et savoir-faire indispensables à la réussite de tout projet de préservation. La raréfaction du nombre d’artisans traditionnels est causée par la crise des métiers artisanaux qui remonte au XIXe siècle. En remontant aux origines de cette crise, le présent article a pour objectif d’exposer les spécificités des métiers traditionnels du bâtiment en Tunisie ; d’examiner, par la suite, les solutions adoptées pour leur sauvegarde ; et de faire finalement le diagnostic des corporations artisanales en suivant leurs activités dans les chantiers de construction et de restauration du XXe siècle.
2014, Patrimonialisations coloniales : genèses, embarras, devenirs
L'invention du patrimoine monumental en Égypte dans la seconde moitié du XIXe siècle complexifie la compréhension que l'on peut avoir du phénomène des " patrimonialisations coloniales " pour au moins trois raisons. La première tient au fait que les débuts de la protection sont antérieurs à l'occupation coloniale du pays en 1882, tout en étant liée à des protagonistes européens ; la seconde est qu'elle résulte au départ d'initiatives militantes, plutôt que d'une volonté publique délibérée. La troisième enfin est que la conservation patrimoniale n'intervient pas en terrain vierge ; elle est amenée à composer avec des structures et institutions préexistantes. Le cas égyptien invite ainsi à introduire, dans l'équation de la patrimonialisation en situation coloniale, des causalités autres que les seules déterminations politiques et à examiner des mécanismes d'interaction qui excèdent la sphère strictement coloniale.
Publié dans : Nabila Oulebsir and Mercedes Volait (eds), L’Orientalisme architectural, entre imaginaires et savoirs, Paris, Picard Editions/CNRS, 2009, p. 155-176.
Le cadre de ce travail était celle de délimiter le champ d’action spatial et temporel dans lequel situer l’héritage « récent », afin de lui trouver une possible définition. Si le champ géographique de l’action du projet est approximativement clair et correspond aux limites administratives des pays concernés, la délimitation du cadre temporel dans lequel situer l’héritage récent nécessite des nuances plus fines que le simple bornage de l’héritage « récent » par la période qui se situerait entre le milieu du XIXe et la moitié du XXe siècles, et définie par la période « 1850-1950 ». Dans le paysage méditerranéen, l’héritage architectural récent peut être considéré comme le produit des différentes opérations qui ont été acheminées avec la révolution industrielle et qui ont coïncidées, dans les pays de la rive sud, avec les politiques locales d’occidentalisation et, plus partiellement, avec les dominations coloniales européennes. Il reste, de toute manière, impossible de dater cette période de façon tout à fait fiable et homogène. Il n'y a que l'introduction de déposée
2011, Prémices de l’architecture néo-mauresque et arabisante dans les édifices religieux chrétiens d’Alger au XIXe siècle.
2018
La thèse interroge le processus de conception dans l’œuvre de l’architecte-urbaniste français Henri Prost (1874-1959). Nous qualifions son travail comme « l’architecture du sol urbain », en faisant l’hypothèse qu’il s’agit de l’art de la conception des espaces urbains et des armatures territoriales par l’expression d’une culture spécifique du sol et de la manière d’y inscrire durablement les projets. L’architecture du sol urbain s’intéresse au travail sur la surface de la terre, dans la qualification du sol naturel par une opération de transformation que l’on pourrait qualifier d’architecture de la topographie urbaine. C’est une opération multiscalaire, qui va du territoire à l’objet architectural, pour préparer le sol aux usages de la société humaine à l’aide d’infrastructures, d’espaces publics et d’édifices. Elle s’intéresse aux embrayages entre les échelles, aux articulations spatiales et aux évolutions temporelles. Il s’agit alors de définir la nature du travail de Prost, afin de donner à comprendre la pensée qui est à l’œuvre dans sa pratique du projet. Dans une première partie nous abordons la formation d’une culture spécifique de l’architecture du sol, au moment historique de l’invention de l’urbanisme, entre 1890 et 1917. Pour les architectes français pionniers de l’urbanisme, elle se fait en trois étapes : l’enseignement à l’Ecole des Beaux-Arts, ensuite le séjour à la Villa Médicis à Rome avec les relevés des villes antiques, et enfin les premiers grands projets et concours internationaux. Nous analysons dans la deuxième partie un échantillon de projets emblématiques et représentatifs de la démarche de conception de Prost selon deux grandes catégories que nous qualifions de «séquences de paysage urbain» et «armatures territoriales». Les séquences sont inscrites dans le tissu urbain, on y retrouve des principes d’ouverture spatiale au grand paysage, elles contiennent de larges voies plantées, et s’articulent sur une ou plusieurs places publiques. L’espace public est qualifié et la séquence est bordée ou ponctuée par des édifices publics ou institutionnels. Les armatures territoriales sont marquées par des problématiques abordant principalement des questions de grand paysage et d’infrastructures de voirie. Pour analyser cet échantillon, nous construisons un corpus complémentaire aux dessins originaux du Fonds Prost, par la constitution d’un atlas des projets sélectionnés. Ce recueil de cartes, de coupes et de photographies aériennes permet de disposer d’une collection cohérente de supports pouvant servir comme matériau d’analyse pour chaque cas d’étude, autant que d’outil de lecture comparée. Cette procédure de redessin, qui emprunte aux savoirs faire des outils graphiques d’élaboration et de représentation du projet architectural et urbain, permet de mettre en évidence la particularité de la démarche de Prost, ainsi que les formes récurrentes de son travail, les dispositifs employés par l’architecte urbaniste et l’évaluation de l’impact de ces projets sur la forme actuelle des villes où il est intervenu. Dans la troisième partie nous explorons la pensée à l’œuvre chez Prost dans la fabrique du projet urbain et territorial. En opérant par un regard transversal sur les projets et leurs dispositifs à partir de l’analyse de l’échantillon, l’objectif est de révéler la partie cachée du travail de conception. La lecture de ce processus commencera par expliciter la nature de la culture du projet chez Henri Prost, avant de détailler la méthode et les outils qu’il met en œuvre, de l’arpentage sur les sites pour la connaissance du sol, à la qualification par le projet. *** Henri Prost and the project of the architecture of the urban ground, 1910-1959. The thesis examines the design process in the work of the French architect-urbanist Henri Prost (1874-1959). One can describe his work as being ”l’architecture du sol urbain", meaning that it is the art of designing urban spaces and territorial framework by the expression of a specific understanding of how one can sustainably implement projects working with the raw ground. This “Urban ground” architecture concerns itself with work on the surface of the territory, in the rendering of the natural ground by an operation of transformation which one could define as “architecture of the urban topography”. It is a multi-scale process, requiring not just an understanding of the territory but also that of the architectural object, and everything in between. This process prepares the raw ground, transforming it for the uses of human society by means of infrastructures, public spaces and buildings. What is key in his work is this clear use of links between scales, the use of spatial connections and built forms. We will define the nature of Prost's projects and give an understanding of the thinking that is at work in his practice. In the first part we look at the training which led to a specific culture of ‘the architecture of the territory’, at the historical period when ‘town planning’ came into being, between 1890 and 1917. Prost was among a group of French architects and pioneers of urbanism who studied at the Ecole des Beaux-Arts, then went on to residencies at the Villa Medici during which time they surveyed Roman and Greek ancient cities before finally going on to do their first major projects and participating in international competitions. In the second part we analyse a sample of emblematic projects, representative of Prost’s design approach and following two broad categories which we describe as “urban landscape sequences” and “territorial frameworks”. The sequences are inscribed in the urban fabric, with spaces which reference the landscape at large, they are made up of wide planted streets and boulevards which link the public spaces. The public space is considered and is bordered or punctuated by public or institutional buildings. The territorial framework is marked by the addressing of the road infrastructure within the scale of the landscape. In order to analyse these samples we have built a body of work which takes as its starting point the original drawings held at the Prost Archives and which consists of an atlas of selected works. This collection of maps, sections and aerial photographs allows us to have a basis for the analysis of each individual case study as well as providing a tool to compare them and provides us with a coherent overview. This process of ‘redrawing’ makes use of modern graphic tools to represent and elaborate on the architectural and urban projects, making it possible to highlight the particularity of Prost’s approach; the devices he employed and the recurrent forms in his work, as well as giving us an opportunity to evaluate the impact of his work on the current form of the cities where he intervened. In the third part we explore intellectual process in Prost’s urban and territorial projects. By means of analysing particular sample projects we allow ourselves an overview whereby we can take a transverse look at the work and its devices, the objective being to reveal the hidden part of the design. By this ‘reading’ of the processes he used we will begin to explain the culture behind the projects of Prost. We will go on to detail his methodology; from the tools he used, such as the surveys which provided knowledge of the site, through to the transformation of the site by the project.
2008
En este libro se recogen arquitecturas Art Déco de una buena serie de países que pueden nuclearse en torno al Mediterráneo, aunque no todas sean ciudades propiamente mediterráneas. De este modo, Espańa, Francia, Italia, Grecia, Egipto, Argelia y Marruecos han recibido la atención de los profesores e investigadores que firman sus correspondientes capítulos, demostrando cómo el Art Déco es un fenómeno de trascendencia internacional y que por esta misma razón, debe ser abordado desde un prisma que supere el propiamente localista. Esta obra cuenta con la participación de expertos internacionales en Art Déco. Francisco Javier Pérez Rojas (Catedrático de Historia del Arte de la Universidad de Valencia, Espańa) ofrece un interesante e intenso recorrido por la exposición de París de 1925 que nos permite apreciar sus principales características y los diversos pabellones que la conformaron. Por su parte Ezio Godoli (Profesor de Historia de la Arquitectura y de la Ciudad, Universidad de Florencia, Italia) analiza en su capítulo la figura del arquitecto Marcello Piacentini y su influencia en el Art Déco y en la arquitectura de los cines en Italia, realizando una aproximación tanto formal como tipológica en este tipo de edificios. Abderrahim Kassou (Investigador de la Fundación Casamémoire, Casablanca, Marruecos), aborda un interesante panorama de la arquitectura Déco de Casablanca, centrándose en diversos aspectos de sus artesanías y la influencia que éstas tuvieron en la definición del estilo. Panorama parecido es el apuntado por Boussad Aiche (Profesor del Departamento de Arquitectura de la universidad Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, Argelia) sobre la ciudad de Argel. Mercedes Volait (Directora de investigación en el Centre National de la Recherche Scientifique, Francia) aborda la ciudad de Heliópolis, en las afueras de El Cairo, y cómo los modelos Art Déco prenden en su arquitectura. Vassilis Colonas (Profesor de Historia de la Arquitectura de la Universidad de Thesalia, Grecia), nos ofrece un intenso panorama de la arquitectura Déco en Grecia, centrándose en diferentes arquitecturas. Romeo Carabelli (profesor de la Universidad de Tours, Francia) abordó por su parte una novedosa aproximación al Art Déco centrada en cómo el mercado de arte y las diferentes exposiciones celebradas sobre este estilo han marcado su puesta en valor. Finalmente Antonio Bravo Nieto (Profesor del Centro Asociado a la UNED en Melilla y del Departamento de Historia del Arte de la Universidad de Málaga, Espańa) aborda el desarrollo del Art Déco en Melilla desde sus inicios hasta su declive en sus variantes zigzagueantes y aerodinámica, abordando en otro capítulo cómo la destrucción del Cine Monumental fue un punto de partida para la conservación del patrimonio arquitectónico melillense.
2020, À l’Orientale, Displaying and Appropriating Islamic Art and Architecture in the 19th and early 20th centuries
2016, Artl@s Bulletin
Dès 1830, la présence française à Alger apporta un changement notable dans paysage architectural de la ville. La construction de maisons européennes en constitue le trait le plus manifeste. Leurs premiers modèles sont élevés au sein même de la ville ottomane, principalement dans sa partie basse. Nous tentons dans cet article d’éclairer certains aspects de ce type d’habitat. Pour ce faire, nous nous appuierons sur les trois outils de travail nécessaires à l’étude de l’architecture mineure, à savoir le parcellaire, le gabarit et l’ordonnancement. Par ailleurs, on interrogera le débat sur la circulation internationale des modèles et leur relation au substrat ottoman.
Review of the book
Pays unifié à la moitié du XIXème siècle, en 1861, l’Italie apparaît tardivement sur le « marché colonial » et, à partir de cette date, cherche à rentrer dans la liste des puissances coloniales à côté des autres pays industrialisés. La dynamique coloniale prend une place d’honneur dans le cadre national quand, dans les années 1930, elle devient un des thèmes favoris de Benito Mussolini qui s’approprie des mythes coloniaux pour les intégrer dans la propagande nationale, puis impériale, à partir de la déclaration de l’empire italien et fasciste le 9 mai 1936. L’aventure coloniale italienne démarre en 1869 avec l’achat du port d’Assab (aujourd’hui en Erythrée) par la société génoise Rubattino - et récupéré par l’Etat en 1882 - qui sert de tête de pont pour l’invasion de la corne d’Afrique : en 1885, l’Erythrée devient colonie italienne et suivent l’Ethiopie et une partie de la Somalie en 1889. Dans l’espace méditerranéen, l’expansion coloniale date du XXème siècle et vise des composantes de l’empire Ottoman, désormais en crise déclarée. En 1911, avec le débarquement à Tripoli, l’Italie entreprend l’annexion de la Tripolitaine et de la Cyrénaïque - unifiées en 1934 pour former la colonie de la Libye - et l’année suivante c’est au tour du Dodécanèse qui prend le nom de « Iles italiennes de l’Egée ». Le rapport avec l’Albanie est moins linéaire et, dans la première partie du siècle XXème, il prend la forme d’un protectorat économique, d’un « royaume ami », mais aussi d’un territoire occupé. La période, relativement restreinte, qui nous intéresse tout particulièrement ici se situe entre la prise de pouvoir du parti fasciste en 1922 et la signature de l’armistice entre l’Italie et les anglo-américains le 8 septembre 1943 avec une attention spécifique pour la décennie 1930.
1994, Revue du Monde Musulman et de la Méditerranée, 73-74
Bledmag Cet exemplaire est offert et ne peut être vendu Le Premier Magazine des Maghrébins Résidents à l'Étranger www.bled.ma Hors-série n° 4 Maroc Terre d'inspiration Terre de création et d'inspiration pour des générations d'écrivains, de peintres et d'architectes… LES MAROCAINS DU MONDE À L'HONNEUR 16 ème édition du salon international de l'édition et du livre — Du 12 au 21 février 2010 — Casablanca JUAN GOYTISOLO, la sentinelle de Jemaâ el Fna Sa notoriété rejaillit sur Marrakech, cité qui le mène par le bout du coeur
2018, Communication architecturale et durabilité touristique, quel marketing territorial ? cas de Tétouan
L'article est un essai sur la centralité de la communication architecturale dans le projet touristique et le marketing territorial. A travers l'architecture de l'Ensanche (Nouveau-quartier) de Tétouan, l'analyse examine comment le dialogue architectural peut servir comme instrument de base dans la gouvernance territorial et l'élaboration d'un projet de durabilité touristique de masse.
2019, Éléonore Marantz (dir.), L’atelier de la recherche. Annales d’histoire de l’architecture #2016# : L’architecture en discours, actes de la journée des jeunes chercheurs en histoire de l’architecture du 29 septembre 2016, Paris, site de l’HiCSA, mis en ligne en mars 2019.
Cette deuxième livraison de L’Atelier de la recherche. Annales d’histoire de l’architecture#2016# rassemble des articles issus de communications présentées par des étudiants en histoire de l’architecture de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne lors de la journée d’étude « L’architecture en discours » (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, INHA/Galerie Colbert, 29 septembre 2016). Elle donne à entendre la diversité et la pluralité de leurs travaux, en les invitant à revisiter leur objet de recherche au prisme du thème de la fabrique, de la réception et des dépassements de l’architecture par les discours. Leurs réflexions s’articulent autour de deux axes. Le premier, « La fabrique d’un discours matriciel. L’architecture mise en mots », traite du processus de « mise en mots » de l’architecture comme fondement d’une démarche conceptuelle. En mettant en regard les recueils d’architecture français et allemands du XIXe siècle, Bruno François explique par exemple comment, à partir d’un même objet (l’architecture toscane), les convictions et sensibilités des auteurs peuvent, par le biais du discours, engendrer différents processus de validation et de promotion de modèles. Andrés Avila revient, pour sa part, sur la médiatisation des cinémas des années 1930 au travers de l’étude de deux revues britanniques spécialisées – The Ideal Kinema et Cinema Construction – qui proposent une lecture renouvelée des processus de médiatisation de l’architecture cinématographique. Alison Gorel-Le Pennec invite à comprendre comment John Hejduk et Henri Ciriani ont pu, par les mots, construire un nouveau type d’enseignement du projet architectural au cours des années 1970. Au travers de l’analyse du projet urbain « Expérience Nîmes », Fanny Bocklandt montre que, dans un contexte de très forte exposition de l’action municipale aux média et à la communication, le jeu des représentations a pu prendre le pas sur des stratégies d’aménagement urbain. Enfin, Léo Janin, en s’appuyant sur les réhabilitations et reconversions conduites par l’agence Reichen et Robert, montre comment la fabrique d’un discours mémoriel peut concourir à créer du patrimoine, là où il n’y avait parfois qu’une architecture « courante ». La seconde partie de l’ouvrage, « Discours et détours. L’architecture mise en abîme par les mots », explore la façon dont le projet d’architecture, l’architecture, ou l’architecte lui-même, peuvent être « saisis » (au sens propre et au sens figuré) par les mots. Anaïs Carré s’intéresse ainsi aux discours, parfois contradictoires, qui s’élaborent à propos des rapports entre art et architecture, au travers des lycées construits à Paris entre 1950 et 1983. Violette Giaquinto, en abordant la présence des femmes dans la section architecture de l’École des beaux-arts entre 1898 et 1968, met en lumière l’importance qu’ont pu avoir les discours en termes de représentation des étudiantes en architecture et des femmes architectes, mais aussi, par un jeu de miroir, leur impact sur la formation effective des femmes en architecture. Des problématiques comparables sont abordées par Émilie Bloch dans son texte consacré au pavillon français de l’Exposition universelle d’Osaka (1970), puisqu’elle explique comment l’émergence et la confrontation de récits contradictoires ont mis en échec le projet de Denis Sloan et Jean Le Couteur. Thomas Bédère analyse la façon dont Renzo Piano, de manière aussi savante qu’ambiguë, a contribué à forger son image (mais aussi sa carrière et son architecture) au prisme du jeu de la critique architecturale. Enfin, Nicole Cappellari, par la lecture qu’elle propose de l’exposition La Métropole imaginaire (1989-1990, Institut français d’architecture, Paris), revient sur les processus méthodologiques et intellectuels mobilisés par Bruno Fortier pour élaborer son Atlas de Paris et la théorie architecturale qui en découle. Contributions de Andrés Avila, Thomas Bédère, Émilie Bloch, Fanny Bocklandt, Nicole Cappellari, Anaïs Carré, Bruno François, Violette Giaquinto, Alison Gorel-Le Pennec, Léo Janin.
L’architecture et la reconstruction du Calvados. Du projet à la réalisation, Caen : CAUE, 2011, 150 p. http://www.caue14.fr/site/larchitecture_et_lurbanisme.html
1990
Comment les architectes prennent-ils en compte la question de l'usage dans la conception du cadre bâti ? C'est la question dont se saisit cet essai. L'utilité sociale est une dimension qui distingue l'architecture parmi les beaux arts. Dans le contexte d'une vie sociale changeante et plus complexe, dont l'architecte a tendance à s'affranchir, il est important de prêter attention à l'usage de sorte que l'architecture ne soit pas simplement un lieu pour le plaisir de la contempler mais aussi pour le plaisir de l'habiter pleinement.
2014, Charlotte Jelidi (dir.), Villes en situation coloniale au Maghreb (XIXe – XXe siècles)
2018, In Situ. Revue des patrimoines
Cet article entend interroger la notion d’« architectures administratives » au prisme de la question de la collecte et de la conservation des sources de leur histoire récente (depuis 1945). Partant de l’état actuel des recherches, l’analyse entend préciser les enjeux sémantiques d’une thématique architecturale dont les chercheurs se sont emparés de manière relativement marginale alors que les sources disponibles sont nombreuses et diverses. À l’instar d’autres catégories architecturales, l’histoire de l’architecture des administrations et des lieux de pouvoir mobilise à la fois les archives publiques (des Archives nationales aux services territoriaux) et les archives privées. Parmi ces dernières, les archives des architectes se révèlent des sources pertinentes dans l’analyse de l’évolution des programmes, de la compréhension des acteurs du chantier et des formes du langage architectural de ces architectures incarnant et hébergeant le pouvoir. Imaginé dès 1986 au moment de la mise en œuvre de la décentralisation, le Centre d’archives d’architecture du xxe siècle de l’Institut français d’architecture détient aujourd’hui plus de 450 fonds d’archives d’architectes dont beaucoup ont la propension à enrichir l’histoire architecturale des lieux de pouvoirs.
2006, Architecture aéronautique en France
History of French architecture for aeronautics in the 20th century. Report for the Delegation generalel de l'aviation civile.
2000, Patrimoines en situation. Constructions et usages en différents contextes urbains
By studying objects from the former collection of the French collector Gaston de Saint-Maurice (1831-1905) now in the Louvre and the Musée des Arts décoratifs in Paris, this article elucidates different aspects of the taste for reuse of architectural elements and decorative artefacts in the 19th century. Known for his collection of Islamic art (acquired by the South Kensington Museum in 1883), Saint-Maurice also collected European decorative arts showing his taste for historical decors. This article also raises the question of the appropriation of such artefacts by museums today.
2019, Source(s), revue de l’ É.A. 3400-ARCHE
Cette contribution vise ainsi à confronter formes et discours de présentation des ensembles de logements collectifs construits en France durant les deux premiers tiers des Trente Glorieuses comme un champ d’interférences entre académisme et modernité, empruntant à des modèles urbains étrangers. Dans un premier temps, il s’agira de questionner la réception de modèles étrangers à l’échelle urbaine, notamment à travers les modalités d’emploi du concept d’unité de voisinage. Dans un deuxième temps, la question des influences étrangères sur l’architecture, notamment concernant certains équipements construits dans les ensembles d’habitation, sera interrogée. Enfin, nous examinerons la nature des considérations qui fondent le discours des concepteurs français, dessinant les contours des spécificités nationales dans l’appropriation de modèles étrangers. L’objectif est d’appréhender les degrés d’hybridation entre modèles étrangers et tradition académique ou savoir-faire professionnels au sein de la conception des ensembles de logements entre 1945 et 1965.
L’Atelier de la recherche. Annales d’histoire de l’architecture # 2015 # Actes de la journée des jeunes chercheurs en histoire de l’architecture du 22 octobre 2015, sous la direction d’Éléonore Marantz Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, EA 4100 – HiCSA Cette première livraison de L’Atelier de la recherche. Annales d’histoire de l’architecture rassemble des articles issus de communications présentées par des étudiants en histoire de l’architecture de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne lors de la journée d’étude du 22 octobre 2015. Cette manifestation et son présent prolongement éditorial entendent accompagner les étudiants dans la dernière étape d’un travail de recherche auquel ils ont été initiés dans le cadre de leur Master ou de leur Doctorat, en leur donnant l’occasion de formaliser des communications scientifiques. De la part des enseignants-chercheurs assurant la direction des travaux de ces étudiants, une telle invitation répond aussi au souhait de valoriser des recherches particulièrement abouties et participant au renouveau historiographique de notre discipline. Car c’est bien là l’aspect essentiel : en s’engageant dans la voie de la recherche, ces jeunes chercheurs nourrissent l’histoire de l’architecture en abordant des thématiques nouvelles, en engageant des réflexions originales, en s’attaquant à des sujets inédits ou encore méconnus. Les travaux présentés dans ce volume participent à la genèse des savoirs, suscitent la curiosité, enrichissent les réflexions, bousculent parfois des convictions ou ce qui était tenu pour acquis et, plus largement, font émerger de nouvelles perspectives de recherche auxquelles l’ensemble de la communauté scientifique gagne à rester attentifs.
2017, Perspective. Actualité en histoire de l'art
Interview led by Clémentine Gutron with François-Xavier Fauvelle, Kahina Mazari, Meriem Sebaï and Ahmed Skounti. It's about archaeological knowledge in North Africa and how archaeology has been and is still practised in the countries of this region.
2019, L’ATELIER DE LA RECHERCHE ANNALES D’HISTOIRE DE L’ARCHITECTURE #2017# : L’ARCHITECTURE EN DISCOURS