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2001, Journal of medieval history
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2014, Guérin Marie
Au sein de la principauté de Morée, fondée à la suite de la quatrième croisade par quelques chevaliers francs dans les territoires de l’ancien empire byzantin, hommes et femmes de l’élite latine participent au maintien de la domination pendant près de deux siècles et demi. S’inspirant des nouvelles tendances de la recherche telles que l’étude des individus par la prosopographie, l’histoire des représentations et du pouvoir des femmes, cette monographie s’attache tout particulièrement à mettre en évidence la place, le rôle et le pouvoir des dames de la Morée franque, du XIIIe au XVe siècle. Au-delà des lieux communs fournis par la pensée médiévale, essentiellement masculine, il s’agira d’analyser l’implication des dames dans les alliances familiales, dans la transmission et la gestion du patrimoine féodal ou encore dans la vie politique, économique et sociale de la principauté. Organisé en trois parties, ce travail examine d’abord la représentation du féminin dans les sources latines et byzantines, puis il considère la place des dames au sein des familles et des stratégies matrimoniales, enfin il étudie le rôle et le pouvoir de ces femmes dans la féodalité moréote et le gouvernement de la principauté.
2007
2009, Limoges, Presses universitaires de Limoges
En 1582, Jean-François de Faudoas-Sérillac épouse Renée d’Averton, une riche héritière du Maine en relevant son nom et ses armes. En 1706, la lignée issue de cette alliance s’éteint, ruinée. Elle avait été illustrée par le premier comte de Belin, gouverneur de Paris pour le duc de Mayenne durant la Ligue et son fils aîné François II d’Averton, patron de gens de théâtre et instigateur de la querelle du Cid. Le livre dépasse l’étude de ces deux trajectoires pour une analyse d’ensemble de la famille. Mobilisant les ressources de l’anthropologie de la parenté, il démontre que les formes d’alliance et de transmission au sein de la noblesse des XVIe et XVIIe siècles relèvent d’un système à « maisons ». Le cas de la « maison » Belin devient alors un moyen d’interroger les pratiques de manipulation de la parenté à l’époque moderne, ses conflits internes, la place qu’y tiennent les femmes, les formes de l’économie domestique et ses liens avec le crédit, ainsi que les relations clientélaires et le patronage littéraire. Parce qu’il fait du cas des Belin un exemple, ce livre interroge les caractéristiques sociales de la moyenne noblesse, ses évolutions, ses rapports au pouvoir monarchique et les mécanismes qui rendaient possible la ruine d’une « maison » nobiliaire au XVIIe siècle. In 1582, Jean-François de Faudoas-Sérillac married Renée d'Averton, a rich heiress from Maine, and took her name and arms. In 1706, the lignage resulting from this alliance died out, ruined. It was illustrated by the first Earl of Belin, Governor of Paris for the Duke of Mayenne during the League, and by his eldest son François II d'Averton, protector of theatre people and instigator of the Quarrel about the Cid of Corneille. The book goes beyond the study of these two trajectories for an overall analysis of the family. Mobilizing the resources of the anthropology of kinship, it demonstrates that the forms of alliance and transmission within the nobility of the 16th and 17th centuries are part of a "house" system. The case of the "house" of Belin then becomes a way of questioning the practices of manipulation of kinship in the modern era, its internal conflicts, the place held by women, the forms of domestic economy and its links with credit, as well as the noble clienteles and literary patronage. Because it makes the case of the Belins an example, this book questions the social characteristics of the middle nobility, its evolutions, its relations to monarchical power and the mechanisms that made possible the ruin of a noble "house" in the 17th century.
2012
Cette étude expose l’infraction commise par Chrétien de Troyes face aux conventions de l’amour courtois ; elle note que la nouvelle norme ainsi formulée par Chrétien est transgressée à son tour par son créateur.
2020, Le premier conflit de l’ère capétienne - First Capetian conflict (2022 updates)
Keywords: Hugh Capet; Robert II the Pious; Bertha of Burgundy; French royal government (early Eleventh century); Odo I of Blois; Loire monasticism expansion bordering Parisian pagus; Melun siege (991); Montlhéry-Chevreuse lordship origins; Montmorency lordship origins; Montfort-l’Amaury lordship origins; Gometz lordship origins; Orsay battle (fl. 992); Ottonian empire and its relationship with western kingdoms of Burgundy and Francia; Onomastic enigma of the very first Simon; Dapifer title among the Nevers; Hodierna of Gometz and the Longpont cluniac priory; Dammartin county; Rochefort viscounty (Yvelines) ; Châteaufort (Yvelines) ; Broad-foot and Goose-foot Queen
Etude familiale et lignagère des seigneurs du Boisfroust en Mayenne de 1370 à 1550.
2012, Revue de Linguistique Romane 76
Brouillon pour publication papier de la communication faites le 22 avril 2016 au pôle Pierre-Jakez Hélias de Quimper dans le cadre de la journée d'étude "Jour de fête ! Arts et éphémère de l'antiquité aux nouveaux réalistes".
2019
http://www.univ-paris3.fr/publications-de-la-silc-section-francaise--393070.kjsp?RH=1329834238527
2021
Par la formule de suscription, le prince décline son identité, précise la nature, l'étendue et l'origine du pouvoir qu'il revendique ; l'adresse désigne en retour le prince et déploie, dans des formules plus ou moins développées, le degré de reconnaissance du pouvoir que ses interlocuteurs (autres princes, prélats, vassaux, « sujets ») lui accordent. Cette étude voudrait poser l'hypothèse que ces formules de suscription et d'adresse sont des « lieux » du discours où peuvent s'opérer des transferts culturels entre pratiques d'espaces géopolitiques voisins mais où s'exercent aussi un certain dialogue entre le prince et le pays. Il s'agira donc, en traversant les règnes de quatre ducs : Ferry III (1251-1303), Thiébaut II (1303-1312), Ferry IV (1312-1329), Raoul (1329-1346), de repérer les moments où les formules apparaissent dans la documentation, de les suivre, de voir les modifications qu'elles subissent, leur remplacement éventuel par de nouvelles formules, leur traduction d'une langue à l'autre. Ce sera l'occasion de s'interroger également sur les promoteurs de ces formules, d'être attentifs au contexte de leur apparition et à leur signification politique.
2008
La noblesse du sang semble immemoriale. Dans la Rome antique, en effet, le sang hereditaire a une forte valeur sociale et metaphorique. Cependant, dans l’Occident chretien, les usages du sang hereditaire vont s’etioler. Ce n’est qu’au XIVe siecle que renait cette tradition avec un arriere-plan different de celui antique. Le sang est desormais lie a une qualification morale, on parle de bon et mauvais sang, et a une valeur politique, le sang ne ment pas. Cet article etudie l’emergence de ce nouveau sang hereditaire a travers la chanson de geste Baudoin de Sebourc, les pratiques des cours capetiennes et plantagenets et le droit des successions royales. C’est dans les annees 1320 que le nouveau sang hereditaire apparait. Les Valois imaginent le groupe des princes de sang dans les annees 1355. Cette place particuliere du sang dans la maison royale francaise s’explique par les conflits dynastiques de la guerre de Cent ans et l’emergence de la loi salique. L’Angleterre n’est pas impermeab...
La noblesse du sang semble immémoriale. Dans la Rome antique, en effet, le sang héréditaire a une forte valeur sociale et métaphorique. Cependant, dans l’Occident chrétien, les usages du sang héréditaire vont s’étioler. Ce n’est qu’au XIVe siècle que renaît cette tradition avec un arrière-plan différent de celui antique. Le sang est désormais lié à une qualification morale, on parle de bon et mauvais sang, et à une valeur politique, le sang ne ment pas. Cet article étudie l’émergence de ce nouveau sang héréditaire à travers la chanson de geste Baudoin de Sebourc, les pratiques des cours capétiennes et plantagenêts et le droit des successions royales. C’est dans les années 1320 que le nouveau sang héréditaire apparaît. Les Valois imaginent le groupe des princes de sang dans les années 1355. Cette place particulière du sang dans la maison royale française s’explique par les conflits dynastiques de la guerre de Cent ans et l’émergence de la loi salique. L’Angleterre n’est pas imperméable au sang héréditaire et l’étude d’Édouard III et de ses successeurs montre l’influence du modèle français outre-Manche. Les juristes seront beaucoup plus sceptiques avec un concept qui rentrait mal dans les catégories du droit savant. Il faut attendre Balde pour voir apparaître une théorie juridique du droit du sang dont la postérité sera éclatante. Le sang héréditaire n’est, du reste, pas réservé aux élites royales et nobiliaires. Très tôt, comme le montrent les sources judiciaires ou les statuts de collège, il est utilisé par les roturiers et les clercs. Le sang est ainsi le vecteur d’une nouvelle conception de l’hérédité à la fin du Moyen Âge. The idea of noble blood seems to be immemorial. In ancient Rome, hereditary blood had a strong social and metaphorical connotation. However, in the Christian West the uses of the notion of hereditary blood greatly declined, to reappear only in the 14th Century, in a different context. Blood now had a moral connotation. It was either good or bad and also had a political value: le sang ne ment pas (‘blood does not lie’). This article studies the emergence of this new concept of hereditary blood in the chanson de geste Beaudoin de Sebourc, the courtly practices of the Houses of Capet and Plantagenêt and in the laws of royal succession.The new idea of hereditary blood appeared in the 1320s. In the 1355s the Valois imagined a group of princes de sang. The special place of blood in the French royal House can be explained by dynastic conflicts, by the Hundred Years’ war and the emergence of Salic law. However, England was not immune to the idea of hereditary blood and a study of Edward III and his successors shows the influence of the French model across the Channel. Legal specialists were much more sceptical of the concept, which was not easily reconciled with the categories of learned law. It is only with Baldus that a legal theory of ius sanguinis developed, which had a tremendous effect on posterity. Hereditary blood was not restricted to the royal or noble elites. As shown by judiciary sources and college statutes, the idea was also used by commoners and clerics. At the end of the Middle Ages, blood thus started to convey new ideas of heredity
2013, Anna Bellavitis, Laura Casella et Dorit Raines (dir.), Construire les liens de famille dans l’Europe moderne, Mont-Saint-Aignan, Presses universitaires de Rouen et du Havre
2010, La Parenté déchirée : les luttes intrafamiliales au Moyen Âge. Actes du colloque de Poitiers, 13-14 mars 2009, dir. M. Aurell, Turnhout, Brepols, 2010 (col. « Histoires de Famille », 10), p. 7-60.
2013, Cahiers de recherches médiévales et humanistes
2015, Les fictions en droit
Les fictions sont-elles des éléments indispensables de la technique juridique ou des facilités que le perfectionnement du droit a vocation à faire disparaître (une sorte « d'enfance du droit » 1) ? Telle est la question que Demogue posait au commencement du chapitre V de ses Notions fondamen-tales consacré aux fictions. On sait que Jhering optait plutôt pour la deuxième branche de l'alternative : la science du droit a pour mission de remplacer les fictions, à raison de leur imperfection, par des moyens plus parfaits 2. L'empire des fictions at -il pour autant décru depuis Rome, comme aurait dû l'impliquer la conception de l'illustre romaniste ? Les raisons, notamment l'économie de moyens-en étendant le champ d'application de règles connues on se dispense de la création d'une règle nouvelle pour le cas à régler-et le conservatisme-la fiction permet le respect, au moins apparent, des règles : du préteur romain on a pu dire avec justesse qu'il « innovait sans paraître changer le droit ancien » 3-, qui ont incité le droit et les juristes romains à recourir aux fictions ont-elles 1 R. DEMOGUE, Les notions fondamentales, Paris, 1911, p. 242. 2 R. Von IHERING, Esprit du droit romain, IV, p. 296. Le même estimait cependant que « au désordre sans fiction est mille fois préférable l'ordre avec fiction » (ibid., p. 295) et reconnaissait donc l'utilité de ce mécanisme, contrairement à Bentham, dont l'aversion pour les fictions n'est plus à établir. 3 R. DEMOGUE, op. cit. (n. 1), p. 239. tiré de : Les fictions en droit, A.-B. Caire (dir.), Paris, LGDJ, 2015
L'objectif de ce chapitre est de raconter comment l'histoire du village s'est intégrée et a participé à l'histoire de la France. La surface de nos sols n'a retenu que très peu de monuments très anciens : dans les profondeurs se sont entassées et perdues des poussières sans nom. Mais la contrée que nous habitons, au pied de nos Cévennes, Montes Cebennae, sur les bords du Gardon, fluvius Vardo, s'est vu possédée tour à tour par les Ibères-Ligures, les Celtes, les Romains, les Francs, les Visigoths, les Sarrazins. Elle a fait partie de la Gaule celtique, de la province Narbonnaise romaine, de l'Aquitaine, de la Septimanie, de la Gothie, du Languedoc. Elle a parlé le celte, le latin, le roman, le languedocien. Ces populations et ces langues se sont mêlées, toutes ont laissé l'empreinte de leur passage ou de leur séjour dans les appellations de localités, de sites, de montagnes, de rivières, dans les mots les plus usuels de notre langage. Tous ces mots sont le témoignage authentique de ces diverses occupations, superposées les unes aux autres, et se prolongeant jusqu'à notre époque. Nous sommes tout cela. Nous allons suivre le cours de la Grande Histoire pour bien comprendre la petite histoire du village. Ainsi nous allons voir apparaitre St André d'Olérargues sur le chemin de l'histoire du Languedoc. Pour ce faire, j'ai consulté plusieurs sources et j'en ai extrait une synthèse qui résume les siècles passés. Je m'étendrai un peu plus en détail lorsque j'aurais l'occasion de parler du village. Je citerai les Puissants qui avaient l'autorité et ont gouverné nos terres. Pour chaque siècle je raconterai dans quel état était la région et enfin je citerai quelques textes montrant l'évolution de notre langue. On dit souvent de nos jours, que la vie est dure, que le monde est fou ou encore que l'on plaint nos enfants pour l'avenir, qu'il y a une grande insécurité etc. Nous allons voir dans les
Biographical study of Jacques I et Jacques II de Sanlecque, punchcutters and printers in Paris. Study of their printing material for music and liturgical prints. List of their non-musical books (1610-1651). Bibliography of their music prints with detail of contents.
2017
2007, XIVe Université d’été du Carrefour d’Histoire religieuse tenue à Poitiers du 11 au 14 juillet 2005 : Églises et pouvoirs, BRUNO BETHOUART & JEROME GREVY éd., Cahiers du Littoral, 2-5, Boulogne, p. 49-69
2018, Verbum e Ius. Predicazione e sistemi giuridici nell'Occidente mediavale/Preaching and legal Frameworks in the MIddle Ages
The objective of the collections of exempla in the Middle Ages, is less to transmit legal knowl-edge than to use it in order to designate Cistercian monks as the best successors of Benedict of Norcia. Then their aim was to place Dominicans of stature such as John Bromyard as repre-sentatives of a higher authority governing legal practices in the name of transcendental norms. Natural law is a part of the theological and moral arguments of preachers, who put more em-phasis on the fault / confession / penance process than on the crime / judgment / punishment procedure. The sermons often condemn judicial proceedings conducted by those who have been disqualified because of their many sins. Exempla are part of the arsenal to control justice per¬sonnel (judges, lawyers). The Church emphasizes the figure of the preacher whose speech is inspired by God, not by money, by the truth, not by the lies. So beyond the single condemnation of their trade, lawyers become the emblem of greed and lies.
Pour Tristan et Yseut, l'amor rime au desonor ; néanmoins, du philtre à la mort, les amants s'efforcent de garder leur face, en s'innocentant (chez Béroul), en proposant leur essample (avec Thomas), en rivalisant avec Lancelot et Guenièvre (dans Tristan en prose). C'est la théâtralité de l'amant de roman qui se révèle à travers la notion de "face", lancée par Erving Goffman, développée par Penelope Brown et Stephen Levinson et affinée par Catherine Kerbrat-Orecchioni. Replacé dans son contexte artistique et culturel, le "face-work" (le travail des faces) érotique invite à une nouvelle lecture des Romans de Tristan.
2016, Annales de Démographie Historique
Cet article interroge les évolutions du système onomastique nobiliaire durant l’époque moderne en rapport avec les transformations de la noblesse elle-même, tant dans son organisation familiale que dans sa définition politique. Si l’existence d’un double nom, nom de famille et nom de terre, persiste jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, les relations entre les termes se modifient, ce que montrent à la fois les changements dans les possibilités de manipulation de noms et d’armes, et les usages ordinaires révélés par les signatures et les appellations. Le triomphe d’une conception patrilignagère de la noblesse liée à l’idéologie du sang s’accompagne du renforcement du nom de famille devenu patronyme. Le système anthroponymique renvoie à la structure sociale et se comprend en relation avec elle. Cela n’empêche pas les acteurs de jouer avec les noms et les armes qui, en tant que réalités discursives produisant des effets sur le monde social, sont aussi des instruments d’action. The article questions the evolution of the noble onomastic system during the Ancien Régime. This evolution was linked to the transformations of nobility itself, its domestic organisation as well as its political definition. The existence of a double name – family name and land name – persisted until the French Revolution, but the connections between the two terms changed. It can be seen through the lesser possibilities to manipulate the names and the coats of arms, and through the ordinary uses of signatures and naming. The triumph of a patrilineal conception of nobility, supported by an ideology of blood, went with a strengthening of the family name which became a patronym. The onomastic system refers to and has to be understood in relation with the whole social structure. It did not forbid the actors to play with their names and coats of arms: as discursive facts having some effects in the social world, they served as an instrument of action.
ABSTRACT Dans le Conte du graal de Chrétien de Troyes, le secret du nom de Perceval, inconnu pendant plus de 3500 vers, opère un puissant magnétisme sur la critique, comme sur les continuateurs avant elle. Et quoique le héros « devine » éventuellement son nom, son mystère n’est jamais complétement résolu, car son origine, son vrai sens, ainsi que le tout puissant nom du père ne seront jamais dévoilés. La chanson d’Aiol, et Parzival, tous les deux étroitement liés avec le Conte du graal, offrent un prisme de lecture qui expose la portée philosophique de cette occultation. Elle fait partie, avec la symbolique des armes et des vêtements d’une volonté de rompre net avec un certain totémisme : l’obsession de vengeance lignagère et le culte des reliques, pour s’offrir une autre voie, plus christique et plus personnelle, mais aussi plus abstraite.