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Description de la ceinture fortifiée de Liège avant la Grande guerre. Bataille de Liège en août 1914
2013, En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne
Le cabinet d'ingénierie mémorielle et culturelle En Envor s'engage sur le plan international dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale en organisant en partenariat avec l'association à but non lucratif Centenaire 14-18 en Val de Sambre et l'université de Namur un grand colloque sur la bataille de Charleroi, en Belgique. Un événement majeur qui concerne grandement la Bretagne, tant du point de vue de son histoire lors du premier conflit mondial, que de sa mémoire.
Le présent ouvrage est la réédition, améliorée et corrigée, de l’historique du 4ème Chasseurs à Cheval (belge) publié par l’auteur en l’an 2000. Comme dans l’original, la majorité des textes et des illustrations est en noir et blanc afin de permettre une impression à moindres frais. Dans la mesure du possible, la mise en page d’origine, réalisée par l’imprimerie de l’ERSO, a été conservée. Cette première partie couvre la création du 4 ChCh en 1913, la Grande Guerre et les années qui l’ont suivie, jusqu’à la dissolution du Régiment en 1923. L’auteur n’a pas la prétention d’aborder de façon exhaustive l’histoire du Régiment depuis sa création. Simplement, il expose chronologiquement les faits majeurs qui ont marqué l’unité depuis 1913 en les illustrant par des tranches de vie et des morceaux choisis. Dans la mesure où ils étaient compréhensibles, les textes originaux ont été préservés avec la phraséologie et les abréviations typiques de l’époque. Je remercie vivement tous ceux qui m’ont aidé à rassembler les sources utilisées et les photographies, en particulier l’Adjudant e.r. Jean-Pol Dupont. La brochure peut être diffusée librement pour un usage privé, sans but lucratif.
2000, Cahiers d'histoire du temps présent
2013, En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne
A travers l'exemple de la méconnue bataille de Guise, qui se déroule à la fin août 1914, Erwan Le Gall examine les éléments faisant qu'un événement passe ou non à la postérité. C'est alors un étonnant portrait de la bataille de Guise qui se dessine, celui d'un non-lieu de mémoire.
Histoire des Fléronnais (Belgique) de 1914 à 1918
2012, Bulletins et mémoires de la Société archéologique & historique d’Ille-et-Vilaine
Les combats que mène le 47e régiment d’infanterie de Saint-Malo aux abords du fort de la Pompelle, à l’est de Reims, du 13 au 17 septembre 1914, ne jouissent pas de la même notoriété dans la mémoire de l’unité que ceux de Charleroi et Guise (août 1914) ou du sud d’Arras (octobre-novembre 1914). Pourtant, un examen attentif de ces opérations conduit à y voir une étape décisive dans le basculement du régiment dans la Grande Guerre.
Revue d’histoire du Brabant wallon. Religion, patrimoine, société
Ce travail interroge l’impact de la bataille de Waterloo (18 juin 1815) sur le Brabant wallon, où elle s'est déroulée, et sur sa population civile, dans les faits et dans la mémoire, jusqu'au Bicentenaire commémoré en 2015. En 1815, les populations locales locales ont subi les opérations militaires; leur vécu reste encore largement dans l’ombre, contrairement à celui des combattants, de mieux en mieux étudiés. Par la suite, elles ont également subi la mémoire de la bataille. D’un simple lieu géographique, Waterloo devint en quelques années un mythe dématérialisé et délocalisé. Pendant longtemps, ce mythe est animé loin du lieu éponyme par des étrangers. Le site n’est visité qu’en fonction du mythe. Ne peut-on dire à cet égard que les habitants ont subi, passivement, une mémoire collective dominante venue d’ailleurs ? Une réappropriation progressive par des acteurs locaux, entamée dans les années 1950, permet désormais à la Bataille de faire sens pour la région (communes, Province et Région) où elle se déroula. Ce mouvement contribue à définir la forme que prend la commémoration du Bicentenaire, conçue essentiellement au niveau local mais destinée à un public largement international. Outre l'émergence du phénomène de living history et sa forte croissance depuis une quinzaine d'années, signalons encore que les lieux de mémoire locaux, issus d'une sédimentation séculaire, ont bénéficié à l'approche du Bicentenaire d’une (re)valorisation qui apporte plus de cohérence et réactualise l’infrastructure mémorielle, tant sur le plan de l’aménagement que du message. Waterloo est ainsi un cas exemplaire où, dans une évolution foisonnante, se combinent mémoires nationales diverses, mémoire européenne et mémoires locales.
2017
Publié dans Mémoires des Vosges, n°35, 2017, pp. 21-30 Cet article a pour souhait d'étudier les différents contextes et objectifs d'expression musicale sur le front - d'étudier la place des Vosges comme source(s) d'inspiration pour les chants en temps de guerre - de repérer les différents lieux de rencontre musicale entre belligérants de nations ou de sonorités différentes comme la découverte des chants corses ou du jazz américain par les Vosgiens...
Histoire du fort belge de Fléron en 1914
Cet article, réalisé à partir des informations recueillies sur les registres municipaux, met en perspective les données issues des archives municipales de la commune de Sainte-Verge (Deux-Sèvres) avec les évènements de la Première Guerre Mondiale.
2019, Cahiers de Sambre et Meuse. Le Guetteur wallon
Article écrit en collaboration avec Jean-Pierre Boland (Burdinne).
Les réseaux belges d'aide aux soldats alliés pendant la Grande Guerre à travers l'expérience peu banale du soldat néo-zélandais, Herbert Hansen.
Histoire d'un soldat néo-zélandais qui a pu échapper deux fois à la prison allemande en Belgique peu de temps avant l'Armistice grâce aux réseaux de résistance belges. The story of a New Zealand soldier who escaped twice from German prisons in Belgium before Armistice helped by Belgian networks.
2004, Article published in the journal: "Cahiers du Centre d'Etudes d'Histoire de la Défense (CEHD)", n° 23 (Paris, Ministère de la Défense), 2004, p. 181-200.
ABSTRACT in English (résumé en français plus bas): "The Méhaigne manoeuvre (War of the Austrian Succession), a masterpiece of the indirect style of warfare, as part of the debate upon the 'petite guerre' in the 18th century" This case study on the operational level is an excellent example of the possible contribution of the history of a campaign in the eighteenth century to the reflection of the military men today, regarding this level of war, beyond the technical differences. The victory of Fontenoy is the main event related to Maurice de Saxe in the first biography dedicated to him. A battle, thus an event likely to summarize the value of a man of war when he was victorious, since it was the traditional image of what war had to be. This article shows however it its first part that Marshal de Saxe – the leading general of Louis XV – was a great master as well in the art of coordinating small scale actions (the "petite guerre") in order to push the enemy back without any battle, as in the art of confront him in battle. The Méhaigne manoeuvre, in August 1746, is the most dazzling example of it, and allowed the French to start laying the siege of Namur in good conditions. The article explores, in a second part, the "gap between the practice of war and the ideas on it", namely the reasons which could explain why many officers were reluctant towards the "petite guerre" in the 18th century: tactical, social and moral aspects, and the Government's attitude. RESUME en français : « La manœuvre de la Méhaigne (guerre de Succession d’Autriche), chef d’œuvre du style indirect, dans le cadre du débat sur la petite guerre au XVIIIe siècle » La victoire de Fontenoy est l'événement-phare associé à Maurice de Saxe dans la première biographie qui lui est consacrée. Une bataille, donc ; événement propre à résumer la valeur d'un homme de guerre quand il en était victorieux, parce que c'était l'image traditionnelle de ce que devait être la guerre. Or l'article, dans sa 1ère partie, montre que le maréchal de Saxe, principal général de Louis XV, fut un aussi grand maître dans l'art de coordonner des actions de détail (la « petite guerre ») pour faire reculer l'ennemi sans bataille, que dans celui de donner des batailles. La manœuvre de la Méhaigne, en août 1746, en est l'exemple le plus éclatant, qui permit aux Français d'entamer le siège de Namur dans de bonnes conditions. L'article explore, dans une 2e partie, le « décalage entre la pratique de la guerre et les idées sur la guerre », c'est-à-dire les raisons qui pouvaient expliquer les réticences de beaucoup d'officiers à l'égard de la petite guerre, au XVIIIe siècle : aspects tactiques, sociaux, moraux, attitude du gouvernement.
In : Office National des Forêts : Actes du 3ème colloque Histoire et Traditions Forestières, Velaine-en-Haye, Campus ONF, 3th-4th October 2014, 189-198 La candidature au label « Forêt d’Exception » lancé par l’Office National des forêts en 2007, combinée aux commémorations du Centenaire de la Grande Guerre, fut l’occasion de proposer une histoire renouvelée de la forêt domaniale de Verdun, née sur un champ de bataille mis en péril par le temps. La conservation des vestiges de guerre garantit la sauvegarde mémorielle de la Grande Guerre. En 2013, un nouvel outil d’inventaire et d’analyse, le LiDAR (Light Detection and Ranging), a été expérimenté sur le massif forestier pour aider à préserver cet héritage historique et anthropo-géomorphologique ; il permet de créer une image en trois dimensions de la surface du champ de bataille.
This paper redraws the history of the soldiers of my village, Saint-Martin-du-Tertre died during the World War I
2018, Mémoire de Master dirigé par Hervé Mazurel et Philippe Poirrier, Maître de conférences et Professeur d’Histoire Contemporaine à l’Université de Bourgogne, soutenu en juin 2018
Ce mémoire a été réalisé dans l’objectif de répondre à des questions relatives au combat à cheval dans le contexte de la guerre moderne. Pourtant, il ne s’agissait pas d’étudier la stratégie relative à la cavalerie, ni même l’histoire de l’équitation, ou encore celle de la charge, bien que tous ces sujets soient connexes. C’est l’histoire du corps à corps dans la guerre moderne, dans les affrontements impliquant des cavaliers et plus particulièrement celle de l’escrime de guerre à cheval qui était au centre de cette étude et plus particulièrement celle de « l’escrime de guerre » à cheval. Bien que le maniement de la baïonnette, de la lance et du sabre à cheval partagent le nom d’« escrime » avec le sport olympique moderne encore pratiqué, l’« escrime de guerre » et l’« escrime civile» sont deux notions bien différentes. Au contraire du sport olympique qu’est l’escrime actuelle, le maniement des armes militaires est défini dans un seul but : être appliqué sur le champ de bataille par les soldats et les officiers dans le but de tuer (ou de blesser suffisamment), lors de combat en période de guerre. C’est cette forme d’escrime, et particulièrement celle pratiquée par la cavalerie, que nous pouvons nommer « escrime de guerre à cheval ». L’étude fut cantonnée à l’armée française, un sujet déjà vaste dont la précision aurait certainement beaucoup perdu, si elle avait été délayée dans la masse des nations européennes du XIXe siècle. Les questions auxquelles tentait de répondre ce mémoire sont les suivantes : L’escrime de guerre française à cheval diffère-t-elle vraiment de l’escrime de guerre à pied ? Si oui en quoi, et quelles en sont les spécificités ? Comment s’organise-t-elle, quand apparaît-elle, comment évolue-t-elle et qui sont les acteurs de ces évolutions ? Et enfin : quand et comment disparaît-elle ? La première partie fut dédiée à la présentation de l’ensemble des caractéristiques du corps à corps à cheval, son contexte, mais aussi les spécificités de l’interaction cavalier/monture. Dans les deux parties suivantes, l’évolution de l’escrime de guerre dans la cavalerie française fut analysée de manière plus chronologique et moins thématique, en commençant par les premières tentatives de création et d’organisation de l’escrime de guerre à cheval, au début du XIXe siècle. Suivirent les différents personnages et organismes qui contribuent à cette création, les premières démarches d’officialisation de la discipline par le ministère, son évolution à travers le XIXe siècle, et enfin son devenir et la place du corps à corps à cheval dans la première Guerre Mondiale, pour arriver enfin à sa quasi-disparition. Résumé de la première partie : Des chevaux et des lames Il est plus difficile d’aborder le corps-à-corps à cheval qu’à pied, la raison en est simple : les rôles de l’infanterie sont mieux définis, et moins pluriels que ceux de la cavalerie, de plus, l’entité fantassin est plus simple à appréhender que l’entité-cavalier. En effet, là où un seul individu, un homme qui plus est, compose le « fantassin », « le cavalier », lui, est une entité double, composée d’un homme et d’un cheval, c’est-à-dire de deux mammifères aux fonctionnements différents mais capables de communiquer à l’aide de l’outil technique nommé équitation. Là où le fantassin, au corps-à-corps, possède ses propres jambes et est donc relativement libre de ses mouvements, le cavalier, lui, doit compter sur les jambes de son partenaire, qui n’est pas forcément à sa place au milieu d’une mêlée… Les traités d’escrime de guerre à cheval vont donc devoir prendre en compte ces facteurs supplémentaires (ou tout du moins essayer) pour être efficaces dans les différentes situations dans lesquelles le cavalier est amené à combattre : lors du choc (assez rare), de la poursuite où l’application de techniques peut être facilitée par l’absence de résistance, et surtout lors des affrontements d’escarmouche, de « petite guerre », situation privilégiée de mêlée et de corps-à-corps à cheval. Nous avons également évoqué la diversité des sabres, et l’apparition des lances, qui peuvent influencer la conception des méthodes d’escrime. L’équitation est aussi un paramètre très variable, surtout au cours du XIXe siècle, ce qui explique sans doute sa dissociation de l’escrime, malgré l’idée partagée par l’ensemble des acteurs que ces deux arts sont intimement liés pour le combat à cheval. Finalement, nous avons décrit les situations qui mènent au corps à corps, les particularités du cavalier dans cette situation, et bien sûr, ses équipements. « Quand » et « où », « par qui » et « avec quoi », il ne reste donc qu’à nous plonger dans le « comment », avec les méthodes d’escrime de guerre elles-mêmes. Résumé de la deuxième partie : Le creuset Napoléonien Bien que les vétérans, les stratèges et les théoriciens de l’art de la guerre aient recommandé dès le XVIIIe siècle un apprentissage sérieux et efficace de l’escrime au sabre à cheval, il fallut attendre les années 1820 pour que la question fasse l’objet d’études sérieuses par le ministère de la Guerre. Pourtant, avant le choix crucial d’une méthode commune à l’ensemble des corps de cavalerie de l’armée française, des tentatives d’enseignement de cette escrime existaient, bien qu’essentiellement dépendantes des volontés et compétences locales ; elles prenaient la forme de traductions de textes germanophones, d’adaptations de l’escrime civile, ou simplement d’enseignements de l’escrime à pied à l’épée en espérant que cela suffise à préparer les cavaliers pour le combat au sabre à cheval. Certains officiers instructeurs, comme Mottin de la Balme, rechignaient même à enseigner l’escrime, estimant que donner cette maîtrise aux soldats reviendrait à les exposer à un risque de violence, de duel entre eux, ou pire, à mettre les officiers en danger. Mais certains, officiers, écuyers, vétérans de l’armée napoléonienne ou de ses adversaires, essayèrent progressivement, dès le tout début du XIXe siècle, de proposer différentes visions de ce que devait être, selon eux, l’escrime à cheval. Que ce soit par la traduction de l’allemand, l’adaptation de l’escrime à l’épée ou la mise par écrit de pratiques transmises à l’oral, les méthodes se multiplièrent, et avec elles la rivalité, les rivalités et la course pour l’officialisation. Pendant quatorze ans, de 1816 à 1829, le capitaine Alexandre Müller et le général Durfort s’affrontèrent à coup de procès, de publications, de critiques construites ou de diffamations, de coups bas parfois, pour faire reconnaître officiellement leurs théories respectives (finalement fort semblables), jusqu’à la victoire finale de Durfort, et la lente agonie de Müller. Leurs disputes, impliquant l’ensemble du monde de la cavalerie, participèrent sans doute à un retard de développement de cet art, en comparaison de l’escrime à la lance, adoptée et institutionnalisée en un éclair. En moins d’un an, cette arme jusqu’alors disparue de la cavalerie française fut réintroduite, avec la création de nouveaux régiments de chevau-légers lanciers. L’Empereur ayant constaté et apprécié l’efficacité des lanciers polonais demanda au colonel des Polonais de sa garde de rédiger une méthode d’escrime à la lance, simple, efficace, et qui fut adaptée et ajoutée au règlement de manœuvres en à peine quelques mois, sans résistance, sans procès, et sans longue rivalité. Par la suite, ces deux escrimes évoluèrent de concert, toujours alimentées par des tentatives plus individuelles d’amélioration, formant une partie indispensable de l’enseignement du cavalier, et ce jusqu’à la fin du XIXe siècle. Résumé de la Troisième partie : Du manège aux tranchées Là où la défaite de 1871 eut un impact important sur l’escrime à la baïonnette et sur le corps-à-corps dans l’infanterie, la cavalerie, elle, traversa cette épreuve avec plus de résilience. Ce fut la lance qui fit tampon, dans les années 1870 comme dans les années 1920 et ce fut elle qui devint obsolète la première. Pourtant, elle perdura, elle aussi, et revint en force au début du XXe siècle. Comme pour sa cousine de l’infanterie, l’escrime de guerre à cheval fut discutée, évaluée, modifiée et adaptée au gré des conflits extérieurs, et de l’observation des guerres modernes. Son instruction fut débattue, tantôt réduite, tantôt augmentée et des moyens conséquents furent injectés dans sa diffusion au sein des différents régiments. La cavalerie disposait en effet d’un atout que n’avait pas l’infanterie : si, pour les fantassins, le corps-à-corps n’était qu’une éventualité qui termine la charge, pour les cavaliers, la charge et surtout le choc (physique ou psychologique) était le mode d’action considéré comme « principal », jusqu’en 1914. Or, l’arme blanche est l’outil, et le seul outil, du choc. L’influence de la culture de la cavalerie et des récits de combats à l’arme blanche dans la culture populaire française est énorme. Dans l’imaginaire français, la cavalerie est éternellement comparée à la gloire des chevauchées napoléoniennes, qui ne se passent jamais du sabre ou de la lance. Un prisme qui a permis de diminuer l’ampleur du choc que fut la Première Guerre mondiale pour la cavalerie française. Et là où l’escrime à la baïonnette connut un lent déclin avant de disparaître quasi-complètement, le sabre à cheval, lui, survécut aux années 20. Il s’adapte, son escrime se ramasse, les gardes prennent en compte l’évolution technologique, et c’est finalement au cours de la Deuxième Guerre mondiale qu'auront lieu les dernières charges, les derniers engagements au corps-à-corps pour la cavalerie. Si l’escrime de guerre à cheval a connu un destin différent du corps à corps à pied, c’est sans doute grâce au caractère adaptable et polyvalent de la cavalerie. En s’adaptant à l’évolution des outils et des techniques militaires, elle résista plus longtemps à l’influence du développement matériel de la guerre moderne.
En 1876, un 19e bataillon est créé dans l'arme du génie au sein du 2e Régiment du Génie (RG) pour prendre en charge la 19e région militaire: Alger. En 1899, il prend la dénomination de 26e Bataillon du Génie et s’installe caserne Lemercier dans le quartier d’Hussein Dey dans la ville d’Alger. Le 19e Bataillon du Génie Formant Corps (BGFC) est créé en mai 1914, à la veille de la Première Guerre Mondiale, par transformation du 26e Bataillon du Génie (BG) qui s'est illustré au Maroc et dans le développement de la colonie algérienne. Créé en octobre 1935, le 19e RG est hérité des traditions de ces formations. Depuis cette date jusqu'en 1964, l'histoire du 19e génie est liée à la terre d'Algérie qu’il quitte alors pour la garnison de Besançon où il se trouve toujours actuellement. Au début de la Première Guerre Mondiale, les régiments d’Afrique du Nord sont rapidement mis à contribution. L'ensemble du bataillon est envoyé en métropole et ses compagnies sont réparties au sein des divisions de l'armée française pour prendre part aux combats. Cette communication propose de retracer l'histoire du génie dans la Première Guerre Mondiale et d’illustrer la contribution apportée par le génie d’Afrique du Nord. Dans un premier temps, nous allons évoquer l’évolution du génie entre 1914-1918, tout en mettant en lumière dans un second temps la contribution du 19e BGFC. Dans un troisième temps, nous reviendrons sur les principaux faits d'armes du bataillon qui permettent encore au 19e RG d’arborer dans les plis de son drapeau deux inscriptions « Verdun 1916» et « La Malmaison 1917». Nous découvrirons ainsi des destins contradictoires d'individus au cœur de cette formation où s'est réalisé un amalgame entre français de métropoles, colons et indigènes. Des succès payés par le génie au prix fort: 19 000 tués dont 500 officiers. Mots clés : Génie, Afrique du Nord, Première Guerre Mondiale, Verdun, Malmaison, 19e Régiment du Génie, 19e Bataillon du Génie Formant Corps, guerre des mines, tranchées, transmission, route, franchissement
Publié dans le bulletin de la Société Historique et Archéologique du Val de Sèvre, 3ème tr. 2014, n° 153, cet article reprend les propos d'une communication orale sur les découvertes archéologiques de vestiges de la Première Guerre mondiale. Il montre l'apport complémentaire des découvertes archéologiques aux connaissances historiques.
2004, Les Cahiers du CEHD
Les réseaux belges d'aide aux soldats alliés pendant la Grande Guerre à travers l'expérience peu banale du soldat néo-zélandais, Herbert Hansen.
Mémoires de la Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie de l'Aisne, XLVII (2002)